Compte-Rendu : Rencontre en Bretagne du 13/07 au 15/07/12IntroBonjour à tous, amis Béhémiste !
Suite au weekend organisé par notre ami One-Sport-296 dont vous trouverez toutes les infos ici même :
Organisation et préparation du Weekend en Bretagne, nous pouvons dès à présent vous faire un premier petit compte rendu.
Le Thème du Weekend était le suivant : Découverte de la Bretagne par votre guide bien aimé, le célèbre One-Sport.
Nous remercions notre sponsor du weekend, une célèbre marque d'Alcool dont je tairai le nom :-p
(Mais non, je rigole, petit clin d'oeil à One Sport qui comprendra surement à quoi je fais allusion :whistlin: )
Initialement, nous devions être plus nombreux, mais suite à des désistements regrettables de dernière minute, nous avons eu Mme Pachamama et moi-même l'immense privilège d'avoir un guide rien que pour nous, tant mieux pour nous, tant pis pour les autres nous dirons nous.
Trêve de long discours, j'arrête de vous faire languir, voici sans plus attendre le dit compte rendu.
Chapitre 1 : Le départ du couple PachamamaTout le monde connait la chanson de Tryo qui commence comme ceci :
"Réveil matin 15 heures,
J'me réveille comme une fleur,
Marguerite, dans le macadam
A besoin d'un doliprane"
Et dont le refrain donne un peu près ceci :
"La tête dans le c**,
Le c** dans le brouillard"
Bref, hé bien là, en ce bon Vendredi 13 Juillet, veille du 14 Juillet jour de fête Nationale, c'était un peu près çà :
"Réveil matin, 4 heures ...
Le soleil vient de se lever,
Encore une belle journée et il va bientôt arriver,
L'ami Ricoré"
Non, je déconne, je ne fricote pas avec l'ami Ricoré.
En revanche, réveil matin 4h, la tête dans le c** et le c** dans le brouillard oui çà, je confirme. D'autant plus que le soleil n'était pas au rendez-vous puisque nous sommes partis sous la flotte.
Nous nous sommes levés tôt de manière à éviter les bouchons des banlieusards franciliens qui partaient bosser ce jour là.
Après nous être préparé au départ, voici la route qui nous attendait :
Nous nous sommes donc mis en route (1h30 après l'heure de départ initialement prévue) après je ne sais combien d'aller-retour depuis l'appartement à la voiture afin de tout charger.
En démarrant la voiture dans le parking, j'entends soudain un long "biiiiiiiip" puis 4 Leds Rouges qui s'allument sur mon tableau de bord et sur mon ciel de toit tout çà pour me dire que, mon ParkAssist (PDC chez BMW, alias Radars de Recul) est inopérant. La journée démarre bien.
Ensuite, rien d'intéressant, nous étions absolument tous seuls sur la route avec Madame, rien à signaler, régulateur enclenché à 130, bref, RAS.
Chapitre 2 : Arrivée chez One-Sport et Déroulement du Vendredi après-midi, 1er Jour du Weekend DécouverteAprès quelques heures de routes, une pose déjeuner et divers autres poses pour diverses raisons, nous arrivons dans la rue de One Sport sur les coups de 13h peut être si ma mémoire est bonne. Sa rue est d'une rare complexité en terme de dénivelé. Je me dis aussitôt, "en cas de neige, personne ne peut monter sa rue".
Pour me garer dans son allée, j'ai du faire une marche arrière en côte avec croisements de ponts !
Bref. Nous avons été accueillis fort chaleureusement par notre ami One Sport qui nous a gracieusement proposé des collations et nous a fait visité sa vaste demeure.
J'ai beaucoup apprécié l'ambiance du salon avec tout l'équipement qui allait avec :-D
Après avoir déposé nos affaires et nous être reposé quelques instants, nous décidâmes de repartir visité les environs avec notre Guide One Sport.
J'ai oublié de préciser que nous sommes arrivés sous la flotte, exactement comme nous étions partis et qu'il n'a pas arrêté de pleuvoir de la journée.
One-Sport nous a donc fait visiter les alentours avec tout d'abord une sympathique plage au bord de laquelle nous avons dégusté une boisson chaude pour réchauffer nos corps en hypothermie.
S'en est suivi après cette petite collation, une visite des bords de Mer avec notamment un panorama sur l'Ile du Chateau du Taureau, Ile qui peut être loué le weekend avec les dépendances et le phare inclus.
Je vous fait l'impasse sur le petit accrochage avec ma voiture dont je vous ai fait part dans le Topic de ma Classe E.
Malheureusement ce jour là, je n'ai pas osé sortir mon Reflex de sa sacoche vu ce qu'il flottait, je ne voulais pas tenter le diable et mouiller mon objectif ou mon boitier.
Après donc cette épopée de l'après midi, One Sport nous a emmené le soir dans un superbe et excellent restaurant, celui dont il parlait sur son Topic où il préparait le Weekend, à savoir le "Il était une Fois la Crêpe" :
Où nous avons été très bien accueilli et très bien servi dans un très joli cadre, très belle maison.
Après quoi nous nous sommes reposés chez One-Sport en attendant le soir, 23h, pour nous faire visiter les coulisses de son lieux de travail, à savoir les imprimeries d'un célèbre journal local de Bretagne. On était un peu claqué avec Madame vu toute la route et surtout le peu d'heure de sommeil (couché 00h30 levé 04h30, soit 4h de sommeil), d'où les brefs repos chez One-Sport pour se reposer un peu.
Le soir venu, nous voilà parti pour la visite by night des locaux de ce fameux journal. Ce fut extrêmement intéressant, Christelle et moi furent vraiment impressionnés par cette visite et franchement, nous regrettons de ne pas avoir pris de photos malheureusement ni même de vidéo car çà valait vraiment le coup.
Les machines d'impressions, appelées "Rotatives" sont vraiment énormes et d'un mécanisme des plus complexes. One-Sport nous a tout expliqué dans le détail, du sol plafond en passant par les murs.
La visite a du duré au moins 1h30 - 2h00 je pense, car vraiment très complète. A la fin, Christelle et moi tenions plus debout.
Le matin suivant il nous aurait été impossible de nous lever tôt comme il était initialement prévu, du coup, One-Sport a modifié le programme en sachant que nous serons seulement 3 finalement, durant tout ce weekend.
Chapitre 3 : 2ème Jour du Weekend DécouverteCe jour là, nous avons pris le matin un petit TER depuis la gare de Morlaix où nous nous sommes rendus à pieds en direction de Roscoff, petite ville authentique en bord de Mer.
Le TER ressemblait fortement à celui-ci :
Malheureusement, je n'ai pas les photos prises de nous à l'intérieur car j'ai oublié la carte mémoire de l'appareil photo de ma copine. Elles viendront plus tard, désolé.
Voici un peu près le trajet que nous avons suivi pour arriver à Roscoff (itinéraire routier et non ferré) :
Après peut être 30 mn de train si je me souviens bien, nous voilà arrivés au port de Roscoff afin d'embarqué sur un bateau pour rejoindre l'Ile de Batz :
Port de Roscoff :
Notre Yacht arrivant au port :
Et nous voilà embarqués à bord :
Et nous quittons le port :
Nous voilà en haute Mer, pleine de dangers, de récifs et autres :
Au loin, des pirates arrivant droit sur nous :
Mais bon, on les a largué avec nos gros moteurs et nous apercevons déjà la Terre au loin :
Nous arrivons à l'Ile de Batz et voici notre Guide :
Comme vous pouvez le constater, en Bretagne, l'eau est turquoise et translucide :
Le Continent en Face :
Les Taxi locaux :
Une petite maisonnette du coin :
Franchement, y'a pas comme un air de Caraïbes là ? :
En pleine Jungle hostile :
Malheureusement, nous étions un peu pressés car nous devions Christelle et moi aller au Camping afin de récupérer notre Bungalow dans l'après-midi, donc nous avons piqueniqué fissa sur l'Ile de Batz et nous sommes repartis sur Roscoff pour reprendre le train dans le sans inverse.
Nous avons comme pu prendre une petite photo souvenir à la gare de Roscoff :
L'après midi, nous voilà arrivés Christelle et moi au Camping de la Piscine situé près de Fouesnant, au sud du Finistère, en dessous de Quimper. Nous avons été très agréablement surpris par ce Camping et nous y retourneront surement l'année prochaine probablement. Très bon accueil, camping propre, Bungalow comme neufs, immense piscine avec toboggans, franchement tip-top, pour 425 € la semaine, donc environ 212 € / Personne si 2 Personnes (Bungalow prévu pour 4 Personnes), voilà à quoi nous avions eu droit :
Type de Bungalow : Océane
Mobilier comme neuf :
On a le même Micro-Ondes chez nous :
Et très important :
Chapitre 4 : 3ème et dernier Jour du Weekend DécouverteAprès nous être bien reposé dans notre petite cabane, nous revoilà de parti de nouveau à l'aube pour retraverser la Bretagne dans le sens Sud -> Nord, depuis Fouesnant to Paimpol :
Et là mes amis, sur ce trajet là .... Je crois que jamais de mon vivant j'ai eu au temps de plaisir à conduire que sur ce trajet là. La route était tout simplement jouissive. Etant le matin très tôt et le lendemain du 14 Juillet, il n'y avait pratiquement personne sur la route, nous étions seuls, sur des petites nationales ou départementales comme neuves, au revêtement ma foi succulent, elles étaient larges, sinueuses à souhait, montantes, descendantes, bref, j'étais aux anges au volant. Je me suis dit que même par chez nous en IDF, nous n'avions pas d'aussi belles routes. Aux vues des sensations que j'ai éprouvé au volant de ma Mercos, je n'imagine même pas ce que çà aurait pu être au volant de la Série 1, un régal. Ma voiture s'est montrée d'une souplesse et d'une agilité que je pensais impossible sur un si grand Break. Cette Classe E est une véritable dévoreuse de macadam, la route, elle en raffole et en redemande. Elle parait imperturbable, on se sent comme transporté, comme spectateur, on a l'agréable sensation que rien ne peut nous arriver à son volant, c'est très jubilatoire. Comme dirait certains : "J'ai grave kiffé sa mère truc de ouf cousin, mortel mon gars rahalala le kiff. J'la kiffe grave ma caisse ah wesh t'as vu."
Enfin bref, vous l'aurez compris, j'ai pris mon pieds sur ce trajet. Alors j'ai remarqué un truc que tout le monde savait déjà. Elle n'a clairement pas un tempérament sportif, mais, elle s'exécute si on la pousse un peu. Elle s'exécute sans broncher mais dans les virages, surtout ceux un peu en dévers, on ressent bien les transferts de masse et on comprend clairement qu'elle n'est pas faite pour çà.
Ce trajet à lui seul m'a fait oublié tous mes ennuis, les vibrations, le déport sur la droite, mon accident, tout : j'étais en communion avec elle et j'avais comme l'impression qu'elle essayais de me faire comprendre la chose suivante : "j'ai peut être des défauts, je suis peut être âgée et kilométrée, j'ai peut être des bosses et autres blessures, mais regarde mon grand ce que je sais faire, regarde et apprend". J'aurai pu rouler des heures comme çà, je me sentais libre, je criais au fond de moi : "I'm Fruuiiiiiit". Sans faire trop d'excès, j'ai quand même grappillé 30 à 35mn sur le temps que nous annonçait le GPS initialement.
Du coup, nous sommes arrivés plutôt que prévu au rendez-vous mais One Sport était déjà sur place et nous attendais.
Nous sommes allés chercher nos billets pour prendre un train d'époque, "La Vapeur du Trieux". Malheureusement pour nous, la Vapeur était indisponible pour cette saison et donc le train était propulsé par une vieille Diesel.
Voici le récit en image de cette journée :
Gare de Paimpol to Gare de Pontrieux (Itinéraire routier et non ferré) :
Gare de Paimpol :
Le train :
L'intérieur des wagons de 2nde Classe (les Gueux comme nous en gros) sans clim ni chauffage et en prise direct avec la vapeur ou les échappements de la Diesel :
Et voici celui des 1ère Classe, inaccessible pour les gens modestes que nous sommes :
La Loco Diesel :
Et voici notre cheminot qui conduira la Loco, M. One Sport :
Gros plan :
Cheminot qui d'ailleurs est fou amoureux de sa Loco :
Sur le chemin, nous avons fait une bref halte au Manoir de la célèbre affaire Seznec, non élucidée encore à ce jour. Nous avons été bien accueilli et une petite collation et crêpes nous ont été gracieusement offerts :
Sur le chemin, nous avons également aperçu au loin le fameux château de la Roche Jagu :
Vue de plus près grâce à Google Images :
Et puis nous voilà enfin arrivé à la gare Internationale de Pontrieux, petite ville très jolie où le temps s'est arrêté :
Côté Gare :
Côté Ville :
Même les voitures sont d'époque :
Voici un petit artisan qui travaille le bois chez qui nous sommes allé et nous sommes restés béats devant ses réalisations et surtout les prix de ses réalisations. Il ne s'imagine pas qu'en Région Parisienne, il vendrait ses réalisations minimum 3x plus cher que là où il est, pour exemple :
10 € l'Avion :
La Formule 1 en bas à droite : 8 € et la Loco au fond, 50 ou 80 € je crois :
Bref, tout était 3 à 5x moins chers que les jouets en bois de chez nous. Nous sommes repartis Christelle et moi avec 2 belles épées en bois car nous étions lassés de nous frappés avec les marteaux en mousse du Parc Astérix, il fallait passer à quelque chose de plus sérieux :
Notre Guide :
Petite Chapelle ou Eglise :
Et voilà, après quoi nous sommes repartis à bord du "Vapeur du Trieux" en première classe, car à l'allée nous étions en seconde classe et non seulement c'était très bruyant avec les bruits du train, mais surtout très inconfortable.
Avant de nous dire au revoir avec One Sport, car oui, le weekend touchait à sa fin malheureusement, nous avons tout de même eu un moment de lucidité et nous nous sommes rappelés que nous devions prendre en photo nos voitures, choses que nous avons bien évidemment pas manqué de faire mais malheureusement, nous n'avions pas eu le temps de le faire ailleurs que sur le parking de la gare de Paimpol, pas forcément le plus beau spot de la Bretagne ...
One Sport qui trompe sa Loco avec sa One :
RemerciementsJe tiens à remercier tout particulièrement One-Sport pour son hospitalité et sa sympathie, nous avons passé un excellent weekend :tchin:
Je remercie également la Dame que j'ai percuté qui a été vraiment très très cool avec moi :-)
Je remercie également Mme Pachamama qui a su se montrer patiente quand il le fallait
rie:
Merci à tous :tchin:
D'autres photos suivront surement demain.
Bonne soirée à tous :-)
Suite du Compte Rendu by One-Sport-296Sortie Découverte de la Bretagne du 13 au 15/07Jour J-1/ Jeudi 12 juilletAllez, plus qu’un jour avant l’arrivée de mes deux chouettes Titis Parisiens de BM-One, j’ai nommé Pachamama alias Max, et Miss Pacha alias Christelle. Une ou deux courses de dernière minute afin de leur offrir des p’tits déjs à la hauteur (Croissants, Brioche, Pain et quelques autres Sucreries …), un dernier petit coup de nettoyage dans la maison afin qu’ils ne se sentent pas arriver dans la maison d’un vieux célibataire
& enfin des draps frais pour leur chambre "Zen"
Coup de fil pour conclure à Max pour changer le lieu du rendez-vous à Camaret du lendemain et le fixer en définitive chez moi. Le temps en cette fin de semaine n’est en effet pas de la partie et une rando. sous des trombes d’eau dans ce joli Finistère Sud risquerait plutôt de tourner au calvaire qu’à autre chose…
Jour J/ Vendredi 13 juilletEt au fait, vous ne vous êtes pas rendu compte les amis, aujourd'hui c’est un vendredi 13 !!!
"Zutttt", pas le temps d’aller faire un Loto, il est midi et des brouettes, la soirée précédente au boulot a été dure, et j’ai encore ces sacrés mammouths qui hurlent dans la tête (je vous assure, il vaut mieux prendre une bonne biture parfois que travailler de nuit dans l’industrie car vous aurez bien moins de chance d’avoir des maux de cheveux au réveil le lendemain matin !!!).
Allez zou, toilette express, entre temps deux ou trois textos de Max pour dire qu’il se rapproche "Oui, oui Max je suis réveillé …. Enfin presque"
Et quatorze heures arrive enfin avec mes deux Oners en goguette, et Max qui fait une magnifique marche arrière dans mon entrée (chapeau car rares sont ceux qui le font, mais ce n’est pas un croisement de ponts non plus Max, n’exagérons rien).
Je les accueille donc chaleureusement avec mon sourire Breton (un peu de poches sous les yeux le Breizhou, mais rien de plus normal pour un autochtone ici)
Et comme présent, puisque je leur offre la nuitée, ils me gratifient à leur tour de délicieux Macarons de Ladurée! Et bien moi qui ne croyait pas aimer ça, je peux vous assurer que la boîte a été très vite engloutie, le terme "à la vitesse de la lumière" serait même bien dérisoire pour décrire l’allure à laquelle ils ont disparu ……
Je leur montre donc ensuite leurs quartiers pour la nuit et leur fait une rapide visite de ma modeste demeure
Tout le monde s’accorde alors un petit moment de repos après un petit rafraichissement bienvenu. Une petite demi-heure et nous voilà repartis car Max est avide de découvrir cette Bretagne de légende, même sous la pluie (car je peux vous assurer qu’à l’heure qu’il est, il pleut à verse et même nous Bretons ne sommes pas habitués à de tels déluges interminables).
Nous voilà donc en direction de Carantec dans le beau vaisseau "E Class Wagon" de chez l’oncle Mercedes Benz. Nous prenons la route de la corniche & ce bord de mer est toujours aussi charmeur et envoûtant, même sous ces éléments déchaînés.
Lors d’une escale à Carantec je fais alors découvrir à pied à mes amis une partie de ce rivage et de cette côte déchiquetée & sauvage, mais nous n’irons pas plus loin car la pluie redouble de violence et nous retournons bien vite nous abriter dans une petite échoppe afin de nous réchauffer autour de quelques boissons tièdes.
Sur le chemin du retour j’amène alors mes amis jusqu’à la pointe de Pen al lann afin de leur faire découvrir un des plus beaux spots de la région. Nous descendons alors à pied vers ce bout de mer vierge pour enfin découvrir et embrasser cette sublime baie de Morlaix avec son château du Taureau , l’île Louët et l’île noire…
Découverte bien furtive car noyée sous un ciel frondeur qui nous assène alors une pluie cinglante et assassine.
La baie de Morlaix par beau tempsl'île LouëtLe château du TaureauL'île noireRetour définitif enfin en voiture sur Morlaix avec la découverte de quelques jolies demeures et un petit incident que nous tairons ici car ennuyeux et qui a déjà été rapporté ailleurs.
Il est dix-neuf heures passé quand nous pénétrons dans la cité du viaduc, il est donc le temps d’aller déguster nos crêpes gourmandes!
Je fais alors découvrir à mes amis ce lieu chargé d’histoire, cette maison à "Ponts d’Allée", ici il s’agissait d’une ancienne cave à vin qui a ensuite été transformée avec goût et délice en une charmante crêperie par deux restaurateurs d’un accueil chaleureux hors norme, Lise & Manu. Nous voici donc au sein de "Il était une fois la crêpe" ou "Atipik Bilig" pour les intimes…
Après un rapide choix sur la carte je vois avec plaisir mes comparses dévorer leurs galettes avec un entrain non dissimulé, preuve si il en faut encore, qu’ils viennent de franchir le seuil d’une des meilleures crêperies du Grand Ouest.
Notre charmante crêperieManu & Lise, les gentils propriétaires de cet endroit magiqueDe retour en ma demeure, je leur laisse un peu de répit et de repos dans leurs quartiers car nous partons découvrir ensuite le quotidien dans lequel j’officie !
Zou, de nouveau départ à 22h30 en One blanche pour Le Télégramme (badge d’entrée oblige) et je leur fait découvrir sur deux petites heures tous les moindres recoins de cette usine qui s’ébranle tous les soirs dans le même brouhaha et ces égales trépidations incessantes !!!
L'accès de nuit à notre entrepriseUn exemple de rotative de presse (2 exemplaires au Télégramme et de plus grandes dimensions)Un pupitre de commande de rotative (4 par roto)Une rotative de presse en mouvementUne fois cette visite terminée et de retour à la maison, la nuit de sommeil fût réparatrice pour mes deux invités car je peux vous assurer qu’ils ont dormi du sommeil du juste, épuisés qu’ils étaient par cette longue route et cette journée galopante qui s’en est suivi !!!
Jour n°2/ Samedi 14 juilletIl est déjà 9h, j’attends d’un pied guilleret mais ... ferme mes invités dans la cuisine où s’étalent sur la table diverses viennoiseries, pain, boissons chaudes et jus d’orange.
Mes amis dévorent leur petit déjeuner pendant que je nous réserve des billets de train pour Roscoff, nous partons en effet à l’île de Batz, la mystérieuse, l’après-midi.
Nous avons pris un peu de retard et nous courons donc à la gare afin d’attraper notre "Micheline" … moderne qui part à 10h52 !
Christelle et Max aiment le TER BretonLa ligne l’est un peu mois par contre… moderne, et l’on est chahuté par ces rails aux raccords très rapprochés, on se croirait même presque revenus sur une ancienne voie métrique ^^
Lors de ce trop court voyage dans le temps, certains passages dans les sous-bois se font alors insolites et quelques maisons et jardins donnent l’impression d’avoir été construits sur la voie et dater du début du siècle dernier.
Avant notre entrée triomphale dans Roscoff nous enjambons une dernière fois au pas un bras de rivière sur un vieux pont chancelant au treillis métallique légèrement … oxydé, Indiana Jones n’a qu’à bien se tenir !!!
Et aussi quel temps superbe mes amis qui nous accompagne depuis le début de cette journée, ce roi soleil fait ainsi resplendir notre Bretagne sacrée et celle-ci s’illumine alors d’une palette infinie de couleurs, toutes plus belles les unes que les autres.
Terminus, nous mettons enfin le pied dans cette petite gare de Roscoff, gare où le temps s’est arrêté comme beaucoup de lieux magiques ici et où il fait bon-vivre, nous traversons alors cette jolie cité corsaire afin de rejoindre notre embarcadère pour l’île de Batz.
Sur le bateau, casquette rivé à la caboche, nous sommes bercés par cette très légère houle, à peine fouettés par les embruns et ivres de ces couleurs maritimes, couleurs qui explosent dans nos pupilles les unes après les autres. Dans de telles conditions Max ne peut que mitrailler à tout va avec son Reflex, il ne faillit donc pas à la tâche et s’émerveille image après image du merveilleux monde Breton qui l’entoure.
Après cette courte traversée nous accostons alors, un peu chancelants tels de timorés voyageurs, sur cette île aux mille visages et où la douceur de vivre fait partie du quotidien.
J’emmène pour une rapide excursion mes amis vers le côté Est de l’île, car nous n'avons qu’une petite heure, et à chaque détour, chaque ruelle, surgissent tels de divins mirages des maisons plus coquettes les unes que les autres, des coins de plages qui rendraient certainement jaloux Paul Gauguin et de vastes prairies salées ou paissent paisiblement quelques chevaux de labour.
Nous nous posons alors à l’ombre d’un pin afin de mordre dans notre petit en-cas du midi.
Il est déjà alors le temps de repartir et de reprendre notre barcasse et notre petit train vers Morlaix.
Une petite halte à Roscoff malgré tout avant, car nous avons un peu de temps et nous nous délectons chacun d’une double glace à l’italienne à la vanille, je vous passe les "Hummmm", les "Miammmmmm" et autres onomatopées incompréhensibles pour l’homo sapiens de base !!!
Avant de rejoindre notre petite Micheline bleue, nous faisons alors une petite photo souvenir sur le quai de cette gare de Roscoff, gare aux volets et portes bleutés, couleur de l’océan de cette cité corsaire au charme si atypique!
De nouveau à Morlaix je laisse alors mes invités repartir afin qu'ils puissent rejoindre leur joli camping de Fouesnant, c’est qu’ils ont de la route les bougres, quant à moi je pars me reposer un peu en vue d’une autre jolie journée, demain.
Jour n°3/ Dimanche 15 juilletIl est 9h et quelques schmilblicks, me voici déjà arrivé à la gare de Paimpol où j’attends mes amis pour … 10h (je sais je suis un peu en avance). Aujourd’hui ce sera donc la Vapeur du Trieux, un petit périple qui nous mènera de Paimpol à Pontrieux, à la vitesse phénoménale de 40 km/h dans un train d’après-guerre, où une fois n’est pas coutume, la traction sera assurée par une vieille diesel, notre vapeur étant malheureusement indisponible pour cette saison 2012.
Ma petite avance me permet de redécouvrir alors à loisir les lieux qui n’ont guère changé depuis ma dernière visite. J’essaie alors de photographier la gare et notre vieille loco diesel, une BB63000 repeinte aux couleurs de sa mise en service en 1958, verte avec un joli liséré jaune, et amoureusement surnommée la deux chevaux par les cheminots! Mais il est bien trop tôt car le ciel est encore plombé et cela me donne avec mon pauvre compact quelques photos très sombres…
Le ciel va tomber sur la pauvre gare de PaimpolUne de mes ex-copines MX5 rencontrée au hasard sur le parking ^^Mes invités arrivent en fanfare un peu après, nous allons alors prendre nos billets dans un ancien … château d’eau transformé en réception, et notre Ami Max peut ensuite mitrailler à loisir nos voitures SNCF en bois et cette émouvante locomotive diesel (oui vous avez compris, j’en pince pour elle…).
Tu es trop belle ma BB 63000 (je t'aime^^)Le château d'eau, pardon notre guichetterie!Notre ami soleil revient enfinIl est l’heure de partir, nous embarquons alors en voiture deuxième classe, classe où le confort et l’insonorisation sont des choses de mauvais aloi : le trajet jusqu’à notre première escale se fera ainsi sur ces magnifiques bancs en bois vernis et la voix de notre hôtesse, qui commente notre voyage, dispensée par les hauts parleurs ne suffit pas à couvrir la cacophonie de cet orchestre bruyant où les instruments se nomment: Freins Hurlants, Ressorts à lame Grinçants, Bogies Criants, Martèlements Incessants de la voie, et Craquements Sournois de cette caisse en bois.
Confort précaire quant tu nous tiens2ème classe et oui ...Attention à la chute, peu de garde-corps!Voyage sponsorisé par BM-One Nous sommes ainsi bercés jusqu’à notre première escale à l’estuaire de Traou Nez et découvrons, accueillis au son des sonneurs Bretons ce manoir ou a vu naître l’affaire guillaume Seznec, accusé à tort ou à raison de meurtre, le mystère reste encore entier aujourd’hui.
L’heure de la collation est alors venue et il nous est offert crêpes et bolée de cidre afin de parfaire ce paysage et folklore Breton.
Descente à Traou NezUn peu d'histoire sur l'affaire SeznecL’endroit est à la fois charmeur et inquiétant car perdu au milieu de nulle part, dans une épaisse forêt qui n’est pas de loin de ressembler à celle légendaire de Brocéliande …
Nous nous attardons alors un peu curieusement avant de partir devant les quelques tourneurs sur bois qui jouent dehors avec leurs tours afin de créer leurs petites pièces ou jouets qui ne se retrouvent malheureusement plus dans les coffres à joujoux de nos chers bambins…
Nos petits (anciens) tourneurs sur boisNous embarquons alors de nouveau en voiture, mais cette fois-ci en première, le confort n’a alors plus rien à voir : les banquettes sont épaisses et confortables, tendues d’un joli tissu rouge, l’amortissement gagne enfin ses lettres de noblesses en empruntant des bogies à double essieu à ressorts spiralés au détriment de ces terribles ressorts à lames et l’insonorisation n’est enfin plus un mot pieux puisque le silence se fait désormais entendre dans les compartiments et nous pouvons enfin écouter les commentaires de notre hôtesse. Voilà mes invités rassurés et surtout leur dos je crois.
Nous croisons alors à une bonne vitesse de 40km/h le long de cette rivière du Trieux, parfois à flanc de colline et inquiets de voir la voie se dérober sous nos pieds, quelques timides traces aussi de chemins de halage qui appartiennent désormais au passé et au loin, perdu dans les bois, ce château de La Roche Jagu qui affiche clairement sa Noblesse du haut de ses 19 cheminées !
Terminus à Pontrieux, petite gare remise au gout d’hier, fraîchement restaurée dans le style "années 40", merveilleux ce petit voyage dans le passé où les calèches à chevaux et charrettes côtoient les vieilles valises en carton, poinçonneuses, balances, affiches d’époques et guichets d’un autre âge…
Gare qui pourtant accueille une ligne régulière avec un TER. "Ahhh si seulement les lignes RER avaient ce même charme suranné !"
Nous descendons alors afin de rejoindre le centre-ville en longeant le petit port de plaisance du Trieux. Nous nous posons sur un banc, sous un saule en bord de cette paisible rivière afin de déguster notre petit pique-nique…
Et aussi accompagnés par quelques canards, enfin à vrai dire c’est moi qui les attire en leur jetant quelques morceaux de pain et en parlant "Coin, coin", quoi de plus normal pour quelqu’un qui travaille dans un canard (je sais, ne dites rien, je le sais j’ai un pète au casque !)
Petit moment de paix au bord du Trieux et nos amis canards Le fou qui parlait canard et qui n'avait plus de batterie Après cette petite halte réparatrice, je leur fais alors découvrir cette ville où le temps s’est aussi arrêté. Tout tourne ici autour de la rivière et les jolis endroits sont légion. Il y a d’abord en bord de rivière tous ces lavoirs où sont reconstitués avec des personnages en cire des saynètes d’époque, la possibilité aussi de la petite visite guidée en bateau sur ce paisible cours d’eau. Il y a ce petit parc délicieux et fleuri, comme toute la ville d’ailleurs, parc où viennent se poser tous les voyageurs et toutes ces maisons en pierre, toutes plus cosys les unes que les autres et aux volets peints de mille couleurs. La petite halte pour la calèche fait aussi son effet dans ce voyage à travers le temps et pour la première fois je suis rentré dans cette église, petite par la taille certes, mais qui abrite en son sein de sublimes vestiges: des vitraux magnifiques, un orgue grandiose comme on en trouve désormais plus, un faux plafond avec une voute travaillée qui crée cet habile et délicat puits de lumière, des figures d’ornements plus belles les unes que les autres, et pourtant autant je ne suis pas pieux pour un sou autant je suis tombé sous le charme de cette église qui cache bien son jeu au dehors et qui vous gratifie d’un merveilleux trésor quand vous foulez la porte cochère de son entrée…
Il y eu aussi ces quelques échoppes d’artisan que je fis découvrir à mes voyageurs, notamment cet antiquaire où s’entassaient pêle-mêle des objets plus insolites et anciens les uns que les autres et où l’on pouvait encore entendre, le doux bruit du balancier de l’horloge, vous savez celle qui trônait encore il y a peu dans le salon de notre grand-père. Et comment oublier aussi cet artisan du bois qui faisait de merveilleux jouets pour enfants, jouets d’un prix dérisoire, à l'inverse de l’humilité magique du personnage ce qui n’enlevait en aucun cas de la valeur à la qualité de ses ouvrages…
Après ce délicat voyage à travers le temps, nous rebroussons chemin à contre coeur et rejoignons nos cocons de première classe afin de retrouver notre gare de Paimpol.
Avant que le vieux convoi ferroviaire ne s'ébranle, les uns s'endorment alors après les autres, éreintés par ces trois belles journées et assommés par cette chaleur qui s'engouffre au travers de ces voitures d'époque, non climatisées et qui deviennent pour l'occasion de beaux saunas improvisés.
Le chemin du retour se fait donc bercés par le doux martèlement des rails et ces quelques rais de lumière qui percent au travers de cette épaisse forêt traversée.
Paimpol et sa gare sont déjà là et c'est avec regret que nous nous quittons devant nos jolies montures à quatre roues en nous promettant de nous revoir et en espérant personnellement avoir un peu plus de temps la prochaine fois afin de leur faire découvrir un peu plus cette région. Trois petites journées qui ne sont au final qu'une petite goutte d'eau dans l'immensité de ces choses que nous offre la Bretagne au détour de chaque chemin.
Merci donc à vous deux Max et Christelle d'avoir participé à cette sortie, avec toute votre bonne humeur et en espérant vous revoir très bientôt dans la région où ailleurs.
Nico