Suite aux accidents rapprochés de deux de nos membres, il m'est apparu indispensable de me pencher sur l'aspect sécurité du conducteur et des passagers.
Le post de COCOLAPIN et les photos de son petit bonhomme ont été une évidence, il était nécessaire de s'attarder plus longuement sur la sécurité des bébés et des jeunes enfants.
Voici les informations et les conseils trouvés dans différents magazines.
- Qu’il s’agisse d’un départ en vacances ou d’un simple trajet quotidien, prendre son véhicule avec un, ou plusieurs enfants de moins de 6 ans n’est jamais anodin. Cette situation nécessite toute votre attention.
- Des chiffres qui font réfléchir
40 % des accidents mortels chez l’enfant se produisent lorsqu’il est passager d’une voiture. En France, plus de 70 enfants (de 0 à 14 ans) meurent ainsi chaque année. Souvent parce qu’ils étaient mal ou pas attachés.
- Dans une collision à 50 km/h, la violence de l’impact équivaut à la chute du 3ème étage d’un immeuble, soit environ 10 mètres ! Laisseriez-vous jouer votre enfant au 3ème étage sans rambarde ?
Pourtant, une proportion très importante d'enfants voyagent non attachés sur les trajets inférieurs à 3 km.
- Long voyage ou court trajet, pas de place à l'improvisation
Préparez votre voyage et suivez ces quelques règles simples :
Attachez toujours votre enfant dans un système de retenue adapté. En aucun cas, vous ne devez accepter de le détacher. Si le voyage dépasse 2 heures, arrêtez-vous pour qu’il se détende et se dégourdisse les jambes.
Verrouillez les portières en enclenchant la sécurité enfant. Les petits adorent jouer à les ouvrir, même s’ils savent que c’est formellement interdit.
Habituez-le à descendre uniquement et systématiquement du côté du trottoir ou sur les accotements
Ôtez tout objet de la plage arrière. En cas de freinage ou de choc, ils deviendraient de redoutables projectiles.
Fermez les vitres pour éviter que les enfants ne laissent dépasser leur bras.
Soyez exemplaire ! Vous êtes son héros !
Les enfants, particulièrement lorsqu’ils sont tout petits, n’ont qu’un seul modèle : vous ! Ils observent et enregistrent le moindre de vos gestes, la moindre de vos paroles. C’est dire si votre attitude est essentielle et conditionne leur futur comportement d’adulte !
les jeunes dont les parents commettent souvent ou de temps en temps une infraction ou une imprudence, la commettent également plus souvent que les autres, une fois le volant en main.
Les sièges auto : une question de poids
- Comment choisir un siège ?
Il doit être homologué (c’est impératif !) pour garantir sa conformité aux normes en vigueur. La lettre E indique que le produit est homologué. Le code (chiffre ou lettre) qui suit le E, précise le pays d'Europe où cette homologation à été effectuée, étant entendu que celle-ci est reconnue par la France et les pays de l'Union Européenne.
N'achetez pas un siège d'occasion, achetez-le neuf. Même si la durée de vie d’un siège est brève et si son coût vous paraît élevé. Il en va de la sécurité de votre petit. D’autant plus que la législation évolue vite et le siège acheté d’occasion peut ne plus être aux normes.
Sachez qu’après un choc, le siège peut présenter des lésions invisibles à l’œil nu qui peuvent le rendre inefficace en cas d’accident.
Si vous devez régulièrement faire passer le siège d’une voiture à une autre, choisissez un dispositif qui se fixe aussi facilement que sûrement.
Si votre voiture le permet, adoptez sans hésiter un dispositif normé Isofix. Apparu récemment, ce système permet de fixer le siège directement sur le véhicule et non à l’aide des ceintures de sécurité. L’enfant est mieux protégé. En solidarisant le couple siège-voiture, il réduit au maximum le déplacement de la tête de l’enfant en cas de choc.
Je tiens à signaler que les « ONE » sont équipées du système de fixation ISOFIX de série.
Les différents types de siège auto
Il existe des dispositifs adaptés à l’âge et au poids de votre enfant.
Les groupes 0 (jusqu’à 10 kg ou 9 mois) et 0 + (jusqu’à 13 kg ou 15 à 16 mois)
Les tout-petits ne peuvent pas encore voyager assis car leur musculature n'est pas assez développée. Il est déconseillé de faire des longs trajets avec des nourrissons dont les vertèbres et le cou sont encore trop fragiles. Dans tous les cas, il faut s’arrêter régulièrement. Il existe pour eux deux systèmes possibles :
Le siège « dos à la route ». La meilleure protection en cas de collision frontale, pour le cou et les cervicales particulièrement fragiles des nouveau-nés. Ce siège peut se fixer de préférence à l’arrière ou à l’avant côté passager, à la condition exclusive de désactiver l’airbag (en cas de choc, l’enfant pourrait être étouffé).
Le lit-nacelle. Fixée transversalement sur la banquette arrière grâce aux ceintures 3 points ou à l’aide de sangles spéciales, la nacelle permet au bébé jusqu’à 9 mois de rester allongé. Mais attention : son efficacité réside dans la correcte installation du bandeau de maintien.
Le groupe I : 9-18 kg (de 9 mois à 4 ans environ)
Dès que votre enfant s’assied correctement, souvent à partir de 9 mois, passez-le dans un siège du groupe I :
Le siège-baquet. À coque rigide ou à double coque, il enveloppe l’enfant, maintenu grâce aux sangles du harnais. Ces dernières passent sur les épaules et entre les jambes, évitant que l’enfant ne glisse par en dessous en cas de décélération brutale. L’enfant est confortablement installé. Il voit la route et participe ainsi davantage au voyage.
Le groupe II : de 15 kg à 25 kg (de 3 à 7 ans) et le groupe III, de 22 à 36 kg (de 7 à 10 ans)
Les sièges enveloppants deviennent trop petits mais votre enfant n’a pas encore la taille suffisante pour s’attacher avec la seule ceinture de sécurité. Utilisez les rehausseurs, faciles d’utilisation et transportables d’un véhicule à l’autre. Vous pourrez aussi les garder jusqu’à ce que votre petit atteigne la taille suffisante pour s’installer comme les grands, environ jusqu’à ses 10 ans. De quoi voir venir…
Le rehausseur à dosseret. Il assure un bon maintien du buste et permet, grâce à un passant, de guider la ceinture sur l’épaule de l’enfant. Valable jusqu’à 6 ou 7 ans, voire plus si le dosseret est amovible.
Le rehausseur sans dosseret. Ses accoudoirs maintiennent la sangle abdominale. Avant d’utiliser ce réhausseur, vérifiez que la ceinture est positionnée sur l’épaule et non sur le cou de votre enfant. Sinon, c’est qu’il est encore trop petit. Attendez quelques mois.
Quand l'enfant est à la limite de deux catégories
Pas d’autres solutions que de lui faire essayer les différents sièges. Vous choisirez alors le mieux adapté à son anatomie. Son confort est essentiel.
N’hésitez pas à tester plusieurs marques, notamment pour les réhausseurs, car ils n’ont pas tous la même taille
L'installation du siège : une étape décisive
Soyez particulièrement attentif lors de la fixation. Suivez la notice à la lettre. Elle est parfois compliquée, mais l'efficacité du système de retenue dépend beaucoup de son installation. Vérifiez aussi régulièrement la stabilité du dispositif et la fixation.
Attention : il arrive que le frère ou la soeur assis à coté se trompe de ceinture et détache l'autre au lieu de la sienne, sans la remettre après... Restez vigilant![url][/url]